Protection des droits de l’enfant dans l’Ouémé

Les interventions multi-acteurs pour des résultats plus probants

L’Association Foyer Don Bosco, membre fondateur du Réseau des structures de protection des enfants en situation difficile (Respesd) et à la tête de la coordination départementale depuis six années, travaille en synergie d’actions avec les Organisations non gouvernementales de protection des droits de l’enfant de l’Ouémé en collaboration avec des structures étatiques départementales.

Coovi Hugues ALLADAGBE

La protection et la défense des droits de l’enfant, composées de plusieurs secteurs d’actions, exigent beaucoup de compétences. Elles nécessitent la présence et la conjugaison d’efforts d’acteurs de multiples domaines d’actions pour connaître une réalisation complète au profit des cibles. C’est conscient de cette ambition que l’Association Foyer Don Bosco (Afdb) a initié avec plusieurs autres Ongs, un creuset de concertation entre acteurs. Ce qui a abouti à la naissance en 2004 au Réseau des structures de protection des enfants en situation difficile (Respesd), une structure faîtière. Le travail en synergie est devenu, dès lors, une réalité à travers des rencontres de partage d’expériences et de formation organisées ou co- organisées par l’Association Foyer Don Bosco (Afdb) au profit des acteurs de protection et de défense des droits de l’enfant notamment des Osc et des structures étatiques, toutes catégories confondues, au niveau du département de l’Ouémé.

Depuis lors, la mobilisation des acteurs autour de la question liée aux droits et au bien-être des enfants est effective. Puisque chaque acteur sait désormais sa partition face à un cas de violation des droits de l’enfant, constaté dans le département de l’Ouémé. La présence constante de la direction départementale des Affaires sociales et de la microfinance de l’Ouémé (Ddasm-O) à travers la disponibilité des Centres de promotion sociale (Cps) et la promptitude de la direction départementale de la Police nationale par le biais des commissariats centraux et d’arrondissement, constituent une preuve que l’Etat central soutient l’engagement d’une synergie d’actions aux côtés des acteurs de protection des droits de l’enfant.